Test personnel CB 1000R
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Test personnel CB 1000R
Bonjour,
J'insère ci-dessous mes commentaires sur le test du CB 1000R que j'avais fait avant de me décider à l'acheter.
Samedi 31 octobre 14h30, J-2 pour mon anniv (il n’est pas trop tard pour me poster vos cadeaux). Pour fêter ça, direction the Honda’s house (ze ondasouse en français).
Empli d’allégresse, je franchis la porte de la concession d’un air conquérant comme Attila le Hun les champs catalauniques, le carrelage ne repoussera plus jamais sous mes pas.
Où sont les donzelles ? Je n’ai pas à chercher loin, elles rutilent de leurs peintures neuves, ça tombe bien, je vais faire valoir mon droit de vernissage.
Affichés sur les murs, je retrouve leurs posters en 4 mètres par 3, on se croirait dans un numéro de Playbike, vous savez celui avec le poster central. A cette vue, mes pulsions onanistes se ravivent douloureusement.
Zut, le patron qui m’avait assuré de maints essais est aux prises avec un client qui vient lui acheter une bécane ! Il est occupé à cet art difficile qui consiste à s’octroyer une marge royale tout en faisant croire au quidam en face de lui qu’il se saigne aux 4 veines et met sa concession en péril financier pour s’assurer de ses bonnes grâces.
En attendant qu’il ait fini son numéro d’équilibriste, je fais mine de m’intéresser aux équipements exposés, le cercle de mes pas commence à atteindre la dalle en béton qu’il n’a toujours pas fini.
Lui, je ne vais pas le laisser tomber, il m’a promis la CBF 600, la CBF 1000 et la CB 1000R. Avec un tel plat de roi, il va me retrouver collé à la vitre de sa concession comme une mouche sur une poubelle fraîche.
C’est à ce moment que j’entends une petite voix surgir des rayons. « Je peux faire quelque chose pour vous, monsieur ? ». Qui que tu sois belle inconnue, et comment que tu peux ! J’aimerais essayer une moto ! Laquelle voulez-vous ?
Hmm, par laquelle commencer ? Je les regarde au plus profond de leurs phares, les CBF se tiennent sagement dans les coins du ring, seule la CB 1000R m’aguiche de son feu à led. « Tu montes, chéri ! Je vais te faire le grand jeu, la toupie modalve, le pétafineur de schmilbruck, la brouette javanaise, l’escargot en folie, le … Bon OK, ce sera la CB 1000R d’autant plus que c’est gratuit.
Eh bien, disons que je vous la passe pour 30 minutes, ça vous va ? Quoi, mais que voulez vous que je fasse en si peu de temps ? Nous aurons à peine achevé les préliminaires et encore si j’oublie le pot d’échappement.
Je sonde la vendeuse de mon regard le plus perçant, je passe de ses pupilles à sa petite culotte via le gros colon. Elle est à ma portée, je tente mon œillade 42 bis, la larme au bord de l’œil, les oreilles tombantes tel le cocker affamé, la truffe humide, la langue pendant négligemment au bord de mes lèvres épaisses.
Bon d’accord, je vous la laisse pour une heure maximum. Le samedi, beaucoup de clients veulent faire des essais et on préfère faire tourner, vous comprenez ? Je ne comprends rien mais ce n’est pas grave, j’ai obtenu ce que je voulais. J’empoche le trousseau de clés avec la grâce d’un pickpocket sur le marché aux puces.
On me la sort du magasin (la moto, hein !). Ma CB 1000R cligne du phare, il fait beau, tout est réuni pour une belle histoire d’amour, le mécano m’explique les commandes principales, et les clignos, et le démarreur, et le …
Bon, bon, ça va j’ai compris, et les roues, et le guidon, je sais ce que c’est qu’une moto ! Retourne à tes basses œuvres mécanistiques et laisse-moi avec ma belle, noble serviteur zélé.
Contact, le magnifique tableau de bord s’illumine, on se croirait à Noël mais avec un sapin classe, pas celui avec la guirlande de toutes les couleurs style Barnum Circus, non le sapin sombre avec une guirlande bleu glacée, slurp !
Le moteur est très discret, tout ce que j’aime, ah ils sont loin les frères Léo et Vince. La vraie classe, puissance et discrétion, le genre qui vous arrive par derrière sans que vous ne l’ayez entendue venir et qui vous cloue sur place.
Quelle beauté, tout me convient, la roue arrière sublimement dessinée (et pourtant on en a vu défiler des roues depuis la Préhistoire), la fourche inversée, la face avant qui évoque immanquablement un robot clone de Star Wars.
Je l’enfourche et enclenche la première, elle se meut tout en douceur. Je suis le premier étonné, dans mon bestiaire d’adolescent attardé, la 1000 cm3 est un vieux fantasme, un monstre de puissance assoiffé de motards qui rugit et éructe à la première rotation de la poignée, je n’étais donc pas très rassuré à l’idée de l’essayer.
Et là, c’est une douce symphonie qui surgit de son échappement, une conduite toute en souplesse, le genre gentleman rider. « Do you want a cup of tea before going to 140 mph ? ».
Pris dans le flot des voitures, je me surprends à les suivre à 2.5 km/h, tranquillement, aussi facilement qu’un équilibriste sur son monocycle. On ne sent pas son poids, il est parfaitement équilibré (comme diraient certains psychiatres avant d’appeler les hommes en blanc).
La boîte est douce et précise sauf la première qui claque un peu lorsqu’on l’enclenche, aucun à coup que l’on soit en première ou en sixième, elle repart aussitôt, circuler en ville devient un vrai plaisir, enfin à 50 km/h, c’est un peu frustrant, un peu comme un manchot à qui on offrirait des gants.
Ca suffit. Direction la rocade ! Défaillance mécanique sans doute, j’ai eu beau tirer sur la poignée, la moto accélérait sans cesse, une forte poussée linéaire qui semblait ne devoir jamais finir.
Et d’ailleurs elle ne finissait pas. Après avoir enroulé toute ma main autour de la poignée, j’attaquais le bras, puis le coude pour finir par l’avant-bras.
Et puis mon casque semblait vouloir se décrocher pour passer à la place passager.
Au bout de 6 tours complets, je ressemblais à un tuyau d’arrosage autour de son support, elle continuait à pousser et j’ai du déclarer forfait, j’avais passé depuis bien longtemps les vitesses réglementaires et l’aéroport s’approchant, j’ai eu peur qu’on me donne l’autorisation d’envol.
Je voulais la dompter mais c’est elle qui m’a eu, pour me venger, je me suis dirigé vers mon ancienne piste d’auto-école. T’as voulu faire la maligne ma petite, je vais te faire manger de la départementale à 90, ça va t’apprendre à vivre. Bon OK, 100-110, c’est toi qui commande.
En arrivant sur le plateau, je distingue deux de mes anciens moniteurs et une flopée d’élèves, eh oui, on est samedi. Comme dans les dessins animés, tous tournent la tête vers ma bestiole d’un seul mouvement.
Gnarrf, gnarrf, quel vilain plaisir mesquin je me suis fait là, c’est ma revanche, combien de fois pendant les cours de plateau avons-nous vu passer des anciens élèves venant faire admirer leurs nouvelles montures, décrochant nos mâchoires et déclenchant de notre bave les essuie-glaces de nos pinlocks ?
Quoi déjà 52 minutes passées, je dois la ramener dans les plus brefs délais sinon le sort disparaîtra et ma superbe CB1000 se transformera en scooter chinois.
Pris dans un bouchon sur la rocade, c’est avec le plus grand regret que j’effectue le trajet retour au pas et aborde le parking de la concession. Je ne la connais que depuis 1 heure et pourtant j’ai l’impression de l’avoir toujours conduite, c’est la force de Honda, qu’elle soit avec moi.
Je supplie en indiquant n’avoir pas eu le temps de faire un test en duo, c’est possible de l’emprunter à nouveau avec Madame ? En semaine, pas de problème !
Bon vous l’avez compris, bientôt le 2ème round. Et cette fois, il n’est pas certain que je la rendrai.
J'insère ci-dessous mes commentaires sur le test du CB 1000R que j'avais fait avant de me décider à l'acheter.
Samedi 31 octobre 14h30, J-2 pour mon anniv (il n’est pas trop tard pour me poster vos cadeaux). Pour fêter ça, direction the Honda’s house (ze ondasouse en français).
Empli d’allégresse, je franchis la porte de la concession d’un air conquérant comme Attila le Hun les champs catalauniques, le carrelage ne repoussera plus jamais sous mes pas.
Où sont les donzelles ? Je n’ai pas à chercher loin, elles rutilent de leurs peintures neuves, ça tombe bien, je vais faire valoir mon droit de vernissage.
Affichés sur les murs, je retrouve leurs posters en 4 mètres par 3, on se croirait dans un numéro de Playbike, vous savez celui avec le poster central. A cette vue, mes pulsions onanistes se ravivent douloureusement.
Zut, le patron qui m’avait assuré de maints essais est aux prises avec un client qui vient lui acheter une bécane ! Il est occupé à cet art difficile qui consiste à s’octroyer une marge royale tout en faisant croire au quidam en face de lui qu’il se saigne aux 4 veines et met sa concession en péril financier pour s’assurer de ses bonnes grâces.
En attendant qu’il ait fini son numéro d’équilibriste, je fais mine de m’intéresser aux équipements exposés, le cercle de mes pas commence à atteindre la dalle en béton qu’il n’a toujours pas fini.
Lui, je ne vais pas le laisser tomber, il m’a promis la CBF 600, la CBF 1000 et la CB 1000R. Avec un tel plat de roi, il va me retrouver collé à la vitre de sa concession comme une mouche sur une poubelle fraîche.
C’est à ce moment que j’entends une petite voix surgir des rayons. « Je peux faire quelque chose pour vous, monsieur ? ». Qui que tu sois belle inconnue, et comment que tu peux ! J’aimerais essayer une moto ! Laquelle voulez-vous ?
Hmm, par laquelle commencer ? Je les regarde au plus profond de leurs phares, les CBF se tiennent sagement dans les coins du ring, seule la CB 1000R m’aguiche de son feu à led. « Tu montes, chéri ! Je vais te faire le grand jeu, la toupie modalve, le pétafineur de schmilbruck, la brouette javanaise, l’escargot en folie, le … Bon OK, ce sera la CB 1000R d’autant plus que c’est gratuit.
Eh bien, disons que je vous la passe pour 30 minutes, ça vous va ? Quoi, mais que voulez vous que je fasse en si peu de temps ? Nous aurons à peine achevé les préliminaires et encore si j’oublie le pot d’échappement.
Je sonde la vendeuse de mon regard le plus perçant, je passe de ses pupilles à sa petite culotte via le gros colon. Elle est à ma portée, je tente mon œillade 42 bis, la larme au bord de l’œil, les oreilles tombantes tel le cocker affamé, la truffe humide, la langue pendant négligemment au bord de mes lèvres épaisses.
Bon d’accord, je vous la laisse pour une heure maximum. Le samedi, beaucoup de clients veulent faire des essais et on préfère faire tourner, vous comprenez ? Je ne comprends rien mais ce n’est pas grave, j’ai obtenu ce que je voulais. J’empoche le trousseau de clés avec la grâce d’un pickpocket sur le marché aux puces.
On me la sort du magasin (la moto, hein !). Ma CB 1000R cligne du phare, il fait beau, tout est réuni pour une belle histoire d’amour, le mécano m’explique les commandes principales, et les clignos, et le démarreur, et le …
Bon, bon, ça va j’ai compris, et les roues, et le guidon, je sais ce que c’est qu’une moto ! Retourne à tes basses œuvres mécanistiques et laisse-moi avec ma belle, noble serviteur zélé.
Contact, le magnifique tableau de bord s’illumine, on se croirait à Noël mais avec un sapin classe, pas celui avec la guirlande de toutes les couleurs style Barnum Circus, non le sapin sombre avec une guirlande bleu glacée, slurp !
Le moteur est très discret, tout ce que j’aime, ah ils sont loin les frères Léo et Vince. La vraie classe, puissance et discrétion, le genre qui vous arrive par derrière sans que vous ne l’ayez entendue venir et qui vous cloue sur place.
Quelle beauté, tout me convient, la roue arrière sublimement dessinée (et pourtant on en a vu défiler des roues depuis la Préhistoire), la fourche inversée, la face avant qui évoque immanquablement un robot clone de Star Wars.
Je l’enfourche et enclenche la première, elle se meut tout en douceur. Je suis le premier étonné, dans mon bestiaire d’adolescent attardé, la 1000 cm3 est un vieux fantasme, un monstre de puissance assoiffé de motards qui rugit et éructe à la première rotation de la poignée, je n’étais donc pas très rassuré à l’idée de l’essayer.
Et là, c’est une douce symphonie qui surgit de son échappement, une conduite toute en souplesse, le genre gentleman rider. « Do you want a cup of tea before going to 140 mph ? ».
Pris dans le flot des voitures, je me surprends à les suivre à 2.5 km/h, tranquillement, aussi facilement qu’un équilibriste sur son monocycle. On ne sent pas son poids, il est parfaitement équilibré (comme diraient certains psychiatres avant d’appeler les hommes en blanc).
La boîte est douce et précise sauf la première qui claque un peu lorsqu’on l’enclenche, aucun à coup que l’on soit en première ou en sixième, elle repart aussitôt, circuler en ville devient un vrai plaisir, enfin à 50 km/h, c’est un peu frustrant, un peu comme un manchot à qui on offrirait des gants.
Ca suffit. Direction la rocade ! Défaillance mécanique sans doute, j’ai eu beau tirer sur la poignée, la moto accélérait sans cesse, une forte poussée linéaire qui semblait ne devoir jamais finir.
Et d’ailleurs elle ne finissait pas. Après avoir enroulé toute ma main autour de la poignée, j’attaquais le bras, puis le coude pour finir par l’avant-bras.
Et puis mon casque semblait vouloir se décrocher pour passer à la place passager.
Au bout de 6 tours complets, je ressemblais à un tuyau d’arrosage autour de son support, elle continuait à pousser et j’ai du déclarer forfait, j’avais passé depuis bien longtemps les vitesses réglementaires et l’aéroport s’approchant, j’ai eu peur qu’on me donne l’autorisation d’envol.
Je voulais la dompter mais c’est elle qui m’a eu, pour me venger, je me suis dirigé vers mon ancienne piste d’auto-école. T’as voulu faire la maligne ma petite, je vais te faire manger de la départementale à 90, ça va t’apprendre à vivre. Bon OK, 100-110, c’est toi qui commande.
En arrivant sur le plateau, je distingue deux de mes anciens moniteurs et une flopée d’élèves, eh oui, on est samedi. Comme dans les dessins animés, tous tournent la tête vers ma bestiole d’un seul mouvement.
Gnarrf, gnarrf, quel vilain plaisir mesquin je me suis fait là, c’est ma revanche, combien de fois pendant les cours de plateau avons-nous vu passer des anciens élèves venant faire admirer leurs nouvelles montures, décrochant nos mâchoires et déclenchant de notre bave les essuie-glaces de nos pinlocks ?
Quoi déjà 52 minutes passées, je dois la ramener dans les plus brefs délais sinon le sort disparaîtra et ma superbe CB1000 se transformera en scooter chinois.
Pris dans un bouchon sur la rocade, c’est avec le plus grand regret que j’effectue le trajet retour au pas et aborde le parking de la concession. Je ne la connais que depuis 1 heure et pourtant j’ai l’impression de l’avoir toujours conduite, c’est la force de Honda, qu’elle soit avec moi.
Je supplie en indiquant n’avoir pas eu le temps de faire un test en duo, c’est possible de l’emprunter à nouveau avec Madame ? En semaine, pas de problème !
Bon vous l’avez compris, bientôt le 2ème round. Et cette fois, il n’est pas certain que je la rendrai.
Captain Did- cb50
Re: Test personnel CB 1000R
C'est avec une superbe plume que tu nous narres ta rencontre avec celle qui est déjà nôtre, alors une question: combien de temps résisteras-tu encore à l'appel lancé par ta monture d'un jour quand te décidera-tu à nous rejoindre? ( en gros qu'est ce que t'attends, quoi... ).
faby- cb50
Re: Test personnel CB 1000R
La je dis
Une histoire d'amour comme on les aime , tu serais pas un peu poète a tes heures perdues
Une histoire d'amour comme on les aime , tu serais pas un peu poète a tes heures perdues
RIRI- Moderateur
Re: Test personnel CB 1000R
Le test le plus "BD" que j'ai jamais eu l'occasion de lire.... très bien fait...
Si je devais mettre un visage sur ton pseudo, et selon ton style narratif, ce serait proche de Jim Carrey avec toutes les mimiques....
Si je devais mettre un visage sur ton pseudo, et selon ton style narratif, ce serait proche de Jim Carrey avec toutes les mimiques....
Tonybanez- cb100
Re: Test personnel CB 1000R
Superbe narration ! Top de chez Top ! franchement Bravo
Certaines images m'ont bien fait rire, et c'est vrai que je verrais bien ton récit en image avec un gars à la Jim Carrey, c'est pile dans le ton
Certaines images m'ont bien fait rire, et c'est vrai que je verrais bien ton récit en image avec un gars à la Jim Carrey, c'est pile dans le ton
-OLIVERider-- cb1000
Re: Test personnel CB 1000R
J'ai fait d'autres récits sur les essais des Yamaha XJ6 et Yamaha FZ6 Fazer S2 pour le compte d'un autre forum où je me suis inscrit du temps de mon scoot.
Si ça vous plait, je peux vous les poster.
Allez, flattez mon côté cabot !
Si ça vous plait, je peux vous les poster.
Allez, flattez mon côté cabot !
Captain Did- cb50
Re: Test personnel CB 1000R
ben ouai,y'a plus qu'a faire fondre la visa.......allez,cest a ton tour
MITCH- cb500
Re: Test personnel CB 1000R
Chouette Récit Bravo
J'ai bien aimé certaines images mais qu'entends-tu par mes pulsions onanistes
Explique à la gente féminine ce que ça fait > ça risque d'être une autre paire de manches
Et j'suis assez d'accord avec Olive > envoies-nous les autres
J'ai bien aimé certaines images mais qu'entends-tu par mes pulsions onanistes
Explique à la gente féminine ce que ça fait > ça risque d'être une autre paire de manches
Et j'suis assez d'accord avec Olive > envoies-nous les autres
Aki' #63- cb1000
Re: Test personnel CB 1000R
j'aime ta prose emplie d'images faisant appel à notre subconscient motardesque
Joliment raconté .... merci
PS : ce serai donc ta première grosse (moto pas vendeuse) ??? Gaffe à sa facilité apparente .... ça piège à l'usage
Joliment raconté .... merci
PS : ce serai donc ta première grosse (moto pas vendeuse) ??? Gaffe à sa facilité apparente .... ça piège à l'usage
PSYKE- cb1000
Re: Test personnel CB 1000R
Comme vous êtes très sympas, je vous poste le premier essai que j'ai fait après le permis, mon rêve du départ.
Si je n'avais pas rencontré la CB 1000R, j'aurais attendu la Yamaha XJ6 Fearing qui devrait sortir prochainement avec une superbe robe bleue.
En attendant j'avais essayé la XJ6 Naked blanche, en voila le récit :
Bon alors cet essai, 14h00 ce mercredi, je ressors fébrilement mon équipement (gants, casque, blouson).
A peine enfilé, je vois les mites qui se sauvent en rang par 2, eh non les filles, vous vous êtes trompé d'endroit, celui-là, il va pas moisir dans l'armoire comme mon costume de mariage !
Tant d'attente, 30 juillet-13 octobre, pour ce moment de bonheur.
Mon papier rose luit dans son étui tout neuf sous ce beau soleil d'automne, tout excité d'être déniaisé et pas par n'importe qui, une belle Yamaha Cloudy White (bonjour Youpa !).
Elle ne sera pas ABS mais tant pis, en ce beau jour de fête, je ne vais pas gâcher les agapes pour la couleur de sa culotte (celle de la Yam, pas celle de Youpa ! Aïe, pas la tête !).
Le concessionnaire arbore un large sourire en me voyant pénétrer en sa concession, il a tort, il devra en faire (des concessions dès qu'on va parler pognon ! Ce n'est pas un très joli mot mais il rime, s'il ne me fait pas un bon prix, je parlerais d'artiche, ça rimera avec "je vais lui faire manger ses ratiches").
Bon, comme dirait feu mon maître, Frédéric Dard, je m'égare (Saint Lazare).
Donc , disais je, il affiche un beau sourire de maquignon certain d'avoir conclu son affaire dès que je poserai mon fessier sur son beau destrier.
Et il me l'amène ma belle, pleine de promesses dans sa robe blanche (qui n'est pas encore de mariage mais les fiançailles sont prometteuses).
"Voulez-vous que je vous prépare également la Fazer ?". Que nenni, mon bon, une tienne vaut mieux que deux tu l'auras ?
Malgré cela, il la sort tout de même. Mais il n'écoute donc rien, l'animal, pense t'il que je vais lui prendre les deux ?
Je lui trace tout de suite le profil de la journée, pas moins de deux heures pour un essai sérieux (ville, rocade, campagne) et la même chose avec ma passagère pour tester le duo, nanmého (copyright Kitty 83), c'est pas lui qui va dicter sa loi. Comme il me croit ferré (comme Léo), il me dit OK, il faut toujours attendrir sa proie.
La XJ6 est là pleine de promesses non exaucées, mon fantasme sur roues, je tourne autour comme un grand blanc dans un Aqualand bourré de baigneurs.
Un avant imposant, un beau petit cul tout fin, ça donne envie, euh pardon !
Malgré mes bras puissants , je ne dispose que d'un séant, je pars donc avec ma promise laissant sa grande soeur à quai.
De suite, je ressens un vif plaisir, j'ai définitivement quitté le monde des mobylettes.
Le moindre mouvement sur l'accélérateur se traduit par un bond de grande ampleur mais tout en douceur, la puissance tranquille.
Cette moto est civilisée, elle confirme tout ce que j'avais pu lire à son sujet, parfaitement adaptée aux débutants, de la pêche mais sans les noyaux.
Il est vrai que je manque de point de comparaison, c'est la première que je conduis (que je pilote serait une grande preuve de fatuité). Les plus expérimentés pourront la trouver limitée mais pour moi, elle dépasse déjà les limites de mes capacités.
Je commence par la ville, de toutes façons, je n'ai pas le choix. En 2052, pour mon prochain essai, je me téléporterai directement à la campagne.
Pour reprendre la formule consacrée, un vrai vélo, ceux que je préfère, des cale-pieds à la place des pédales, je m'amuse à rester en équilibre derrière les voitures qui bouchonnent et j'y arrive, elle parait très légère.
Dès que je dispose de 50 mètres de champ, je pousse 1ère, 2ème me délectant de l'accélération qui s'en suit, prompte et vive, on sent qu'il y a du monde à l'écurie et que tous les chevaux ne sont pas sortis. Pas besoin de palefrenier, je vais m'en occuper.
Elle reste maniable et me permet de remonter en douceur les files de voitures arrêtées au feu rouge et de fait, elle est moins large que mon Satelis.
Je m'amuse à passer dans les ruelles défoncées, les plus bosselées et Dieu sait qu'on n'en manque pas dans la ville. Mon Satelis ne les aimait pas et me faisait partager sa rancoeur. Et là, rien ou si peu, je ne dirais pas que je ne ressens rien, mes pieds enregistrent l'information déjà atténuée mais rien ne remonte dans mon fondement. Quelles suspensions !
Pendant un court instant, je ne pense plus aux piétons, aux priorités, je lévite, ça y est, je suis sur une vraie moto, 27 ans de renoncement qui s'évanouissent en un instant, quel con ! Pourquoi n'ai je pas passé ce fichu permis plus tôt ? Dire que je le trouvais trop dur en 1981, maintenant il est bien pire.
Tellement de temps à rattraper, je m'y attelle immédiatement, direction la rocade, le seul endroit où on peut encore accélérer sans crainte de se faire racketter que ce soit par la police ou par les sociétés d'autoroute.
A ce moment, je ne sais pas lequel de nous deux va craquer en premier, je ne suis pas un fondu de vitesse mais quand même, il faut que j'en ai le coeur net.
Woufff !!!!!!!!!!!! Ca pousse, 110, 120, 130, 140, je ne suis pas au bout de la poignée, 150, stop, je stabilise, elle m'a eu, je cède le premier mais quel plaisir !
Heureusement que c'est la période creuse de l'après midi, aux heures de pointe, je ne pourrais pas me permettre ces fantaisies.
Une tenue de route exceptionnelle, pas la moindre amorce de glissement, peu de prise au vent, une sensation de puissance qui ne se manifeste pas par des vibrations (merci le 4 cylindres).
La cerise sur le gâteau, aucune modification de cap lorsqu'on croise ou qu'on dépasse un camion, ni en arrivant à l'abri derrière lui, ni en sortie de dépassement.
Sortie de rocade, je me dirige vers les petites départementales, elle doit bien avoir un défaut et je vais le trouver, je ne suis pas Captain de police mais tout le monde cache quelque chose, elle va cracher le morceau même si je dois lui braquer son propre phare dans les yeux.
J'enchaine les grandes courbes et, à ma grande surprise, j'y prends beaucoup de plaisir et je penche de plus en plus, mon appréhension s'envole, il y a vraiment deux mondes différents, avec le scooter, je n'osais pas grand chose, ce n'était certainement pas dû aux capacités du véhicule car certains parmi vous doivent attaquer grave avec leurs scoots mais plutôt à une répartition des masses qui me convient mieux.
Sachant que là, je peux porter la plus grande masse, c'est à dire moi, vers l'avant, ça change tout !
Le bruit est cool, enfin je ne devrais pas dire le bruit car cette moto est relativement discrète en ville ou sur route mais on perçoit tout de même un vrombissement net et plaisant à chaque accélération, la patate sans le bruit des fayots.
Quant à la boîte, on entend bien un claquement à chaque passage de vitesse, pourtant tout se fait en douceur et aucune réaction brutale ne se fait jour.
De retour en ville, je dois dire que la moto est très souple.
Lors des leçons de conduite, on me disait sans cesse de compter mes rapports pour savoir où j'en étais, ridicule ! Don Juan comptait il ses prestations et pourtant il est renommé pour être efficient.
Et puis que diantre, je ne suis plus comptable, donc je ne compte rien et je ne sais jamais vraiment où j'en suis, je cherche toujours à passer la 7ème, quant vont ils se décider à l'implanter ?
Idem à la descente, je me retrouve souvent arrêté au feu en 3ème, du coup, je rétrograde à l'arrêt.
Tout ça pour dire qu'à l'accélération, cette petite XJ6 a de bonnes reprises nettes et franches quelque soit le rapport engagé. Seul un vrai boulet comme moi peut faire ce genre de test, à 30 km/h en 6ème, c'est bon, à 140 en 6ème, c'est bon ! Jamais de hoquet, heureusement elle est trop lourde pour que je lui fasse faire son rot sur mon épaule.
Bon pour le repos, une petite séance photos souvenirs dans un coin verdoyant. La belle se prête au jeu en faisant luire ses plus beaux atours, mise en confiance, elle me dévoile chacun de ses avantages.
Retour à la maison, je viens prendre ma douce moitié pour tester le duo.
Dès le début, je sens que ça va bien se passer, je ne sens même pas son poids, on a beau refaire sensiblement le même parcours, rien n'a changé.
Comme je sais qu'elle adore les accélérations, je lui en mets deux bonnes grandes louches, je la sens se pâmer à l'arrière, j'ai beau pencher dans les virages, elle ne dit jamais stop, là je parle de ma femme, plus de la moto.
La présence du passager ne change tellement rien à ma conduite que je finis par me retourner pour voir si elle est toujours là. Mais oui, et avec la banane en plus. Je lui donne 1 heure de plaisir, c'est dur de contenter tout le monde, moi, la moto, ma femme mais il semble que j'ai trouvé la bonne alchimie pour faire un truc à 3, sympa !
L'heure tourne et il va bientôt falloir la ramener à la concession, c'est dur la garde alternée. Que faire pour la garder ? Partir à l'étranger ? Elle a beau être fine, elle ne rentrera jamais dans mon coffre en Suisse, là je reparle de la moto, pas de ma femme.
Beau joueur, je la ramène au concessionnaire et je lui fais part de ma satisfaction, pas trop quand même, les négociations peuvent suivre et faut pas qu'il se sente arrivé, le petit gars. Bof, ouais, elle est pas mal.
Il me repropose la Fazer, pas têtu déjà, il faut que je lui montre qui mène la danse. Non ce sera pour demain, il est déjà 16h30, le soleil ne va pas tarder à se coucher, rendez vous demain à la même heure.
Nous allons rendre visite à la FZ6 Fazer S2 qui nous attend et je la prends entre 4 yeux. Toi, ma petite, d'homme à machine, je peux te dire que t'as intérêt à assurer demain, ta cousine a placé la barre très haute.
Les choses étant claires, elle rentre dans son paddock et moi à la maison pour vous conter cet essai qui ne serait pas complet si je ne vous donnais les appréciations de ma passagère :
Les + : ce que je vous ai signalé mais également la faible prise au vent à son niveau, faut dire que j'ai le dos large et l'absence d'appréhension, elle s'est vraiment bien sentie tout au long de l'essai.
Les - : Les cale-pieds sont trop hauts, la selle n'est confortable qu'un moment, les poignées passagers sont insaisissables (ce peut être un avantage pour nous messieurs, elles peuvent s'accrocher aux nôtres), le froid sur les pieds et les remontées de chaleur provenant du pot d'échappement (pourtant pas désagréable en cette saison). En résumé beaucoup de plaisir sur les performances moteur et cycle mais un confort limité pour le passager.
Bon on se retrouve demain pour la Fazer.
Qu'est ce que vous faites encore debout à me lire à cette heure ? Allez, zou, au lit !
Si je n'avais pas rencontré la CB 1000R, j'aurais attendu la Yamaha XJ6 Fearing qui devrait sortir prochainement avec une superbe robe bleue.
En attendant j'avais essayé la XJ6 Naked blanche, en voila le récit :
Bon alors cet essai, 14h00 ce mercredi, je ressors fébrilement mon équipement (gants, casque, blouson).
A peine enfilé, je vois les mites qui se sauvent en rang par 2, eh non les filles, vous vous êtes trompé d'endroit, celui-là, il va pas moisir dans l'armoire comme mon costume de mariage !
Tant d'attente, 30 juillet-13 octobre, pour ce moment de bonheur.
Mon papier rose luit dans son étui tout neuf sous ce beau soleil d'automne, tout excité d'être déniaisé et pas par n'importe qui, une belle Yamaha Cloudy White (bonjour Youpa !).
Elle ne sera pas ABS mais tant pis, en ce beau jour de fête, je ne vais pas gâcher les agapes pour la couleur de sa culotte (celle de la Yam, pas celle de Youpa ! Aïe, pas la tête !).
Le concessionnaire arbore un large sourire en me voyant pénétrer en sa concession, il a tort, il devra en faire (des concessions dès qu'on va parler pognon ! Ce n'est pas un très joli mot mais il rime, s'il ne me fait pas un bon prix, je parlerais d'artiche, ça rimera avec "je vais lui faire manger ses ratiches").
Bon, comme dirait feu mon maître, Frédéric Dard, je m'égare (Saint Lazare).
Donc , disais je, il affiche un beau sourire de maquignon certain d'avoir conclu son affaire dès que je poserai mon fessier sur son beau destrier.
Et il me l'amène ma belle, pleine de promesses dans sa robe blanche (qui n'est pas encore de mariage mais les fiançailles sont prometteuses).
"Voulez-vous que je vous prépare également la Fazer ?". Que nenni, mon bon, une tienne vaut mieux que deux tu l'auras ?
Malgré cela, il la sort tout de même. Mais il n'écoute donc rien, l'animal, pense t'il que je vais lui prendre les deux ?
Je lui trace tout de suite le profil de la journée, pas moins de deux heures pour un essai sérieux (ville, rocade, campagne) et la même chose avec ma passagère pour tester le duo, nanmého (copyright Kitty 83), c'est pas lui qui va dicter sa loi. Comme il me croit ferré (comme Léo), il me dit OK, il faut toujours attendrir sa proie.
La XJ6 est là pleine de promesses non exaucées, mon fantasme sur roues, je tourne autour comme un grand blanc dans un Aqualand bourré de baigneurs.
Un avant imposant, un beau petit cul tout fin, ça donne envie, euh pardon !
Malgré mes bras puissants , je ne dispose que d'un séant, je pars donc avec ma promise laissant sa grande soeur à quai.
De suite, je ressens un vif plaisir, j'ai définitivement quitté le monde des mobylettes.
Le moindre mouvement sur l'accélérateur se traduit par un bond de grande ampleur mais tout en douceur, la puissance tranquille.
Cette moto est civilisée, elle confirme tout ce que j'avais pu lire à son sujet, parfaitement adaptée aux débutants, de la pêche mais sans les noyaux.
Il est vrai que je manque de point de comparaison, c'est la première que je conduis (que je pilote serait une grande preuve de fatuité). Les plus expérimentés pourront la trouver limitée mais pour moi, elle dépasse déjà les limites de mes capacités.
Je commence par la ville, de toutes façons, je n'ai pas le choix. En 2052, pour mon prochain essai, je me téléporterai directement à la campagne.
Pour reprendre la formule consacrée, un vrai vélo, ceux que je préfère, des cale-pieds à la place des pédales, je m'amuse à rester en équilibre derrière les voitures qui bouchonnent et j'y arrive, elle parait très légère.
Dès que je dispose de 50 mètres de champ, je pousse 1ère, 2ème me délectant de l'accélération qui s'en suit, prompte et vive, on sent qu'il y a du monde à l'écurie et que tous les chevaux ne sont pas sortis. Pas besoin de palefrenier, je vais m'en occuper.
Elle reste maniable et me permet de remonter en douceur les files de voitures arrêtées au feu rouge et de fait, elle est moins large que mon Satelis.
Je m'amuse à passer dans les ruelles défoncées, les plus bosselées et Dieu sait qu'on n'en manque pas dans la ville. Mon Satelis ne les aimait pas et me faisait partager sa rancoeur. Et là, rien ou si peu, je ne dirais pas que je ne ressens rien, mes pieds enregistrent l'information déjà atténuée mais rien ne remonte dans mon fondement. Quelles suspensions !
Pendant un court instant, je ne pense plus aux piétons, aux priorités, je lévite, ça y est, je suis sur une vraie moto, 27 ans de renoncement qui s'évanouissent en un instant, quel con ! Pourquoi n'ai je pas passé ce fichu permis plus tôt ? Dire que je le trouvais trop dur en 1981, maintenant il est bien pire.
Tellement de temps à rattraper, je m'y attelle immédiatement, direction la rocade, le seul endroit où on peut encore accélérer sans crainte de se faire racketter que ce soit par la police ou par les sociétés d'autoroute.
A ce moment, je ne sais pas lequel de nous deux va craquer en premier, je ne suis pas un fondu de vitesse mais quand même, il faut que j'en ai le coeur net.
Woufff !!!!!!!!!!!! Ca pousse, 110, 120, 130, 140, je ne suis pas au bout de la poignée, 150, stop, je stabilise, elle m'a eu, je cède le premier mais quel plaisir !
Heureusement que c'est la période creuse de l'après midi, aux heures de pointe, je ne pourrais pas me permettre ces fantaisies.
Une tenue de route exceptionnelle, pas la moindre amorce de glissement, peu de prise au vent, une sensation de puissance qui ne se manifeste pas par des vibrations (merci le 4 cylindres).
La cerise sur le gâteau, aucune modification de cap lorsqu'on croise ou qu'on dépasse un camion, ni en arrivant à l'abri derrière lui, ni en sortie de dépassement.
Sortie de rocade, je me dirige vers les petites départementales, elle doit bien avoir un défaut et je vais le trouver, je ne suis pas Captain de police mais tout le monde cache quelque chose, elle va cracher le morceau même si je dois lui braquer son propre phare dans les yeux.
J'enchaine les grandes courbes et, à ma grande surprise, j'y prends beaucoup de plaisir et je penche de plus en plus, mon appréhension s'envole, il y a vraiment deux mondes différents, avec le scooter, je n'osais pas grand chose, ce n'était certainement pas dû aux capacités du véhicule car certains parmi vous doivent attaquer grave avec leurs scoots mais plutôt à une répartition des masses qui me convient mieux.
Sachant que là, je peux porter la plus grande masse, c'est à dire moi, vers l'avant, ça change tout !
Le bruit est cool, enfin je ne devrais pas dire le bruit car cette moto est relativement discrète en ville ou sur route mais on perçoit tout de même un vrombissement net et plaisant à chaque accélération, la patate sans le bruit des fayots.
Quant à la boîte, on entend bien un claquement à chaque passage de vitesse, pourtant tout se fait en douceur et aucune réaction brutale ne se fait jour.
De retour en ville, je dois dire que la moto est très souple.
Lors des leçons de conduite, on me disait sans cesse de compter mes rapports pour savoir où j'en étais, ridicule ! Don Juan comptait il ses prestations et pourtant il est renommé pour être efficient.
Et puis que diantre, je ne suis plus comptable, donc je ne compte rien et je ne sais jamais vraiment où j'en suis, je cherche toujours à passer la 7ème, quant vont ils se décider à l'implanter ?
Idem à la descente, je me retrouve souvent arrêté au feu en 3ème, du coup, je rétrograde à l'arrêt.
Tout ça pour dire qu'à l'accélération, cette petite XJ6 a de bonnes reprises nettes et franches quelque soit le rapport engagé. Seul un vrai boulet comme moi peut faire ce genre de test, à 30 km/h en 6ème, c'est bon, à 140 en 6ème, c'est bon ! Jamais de hoquet, heureusement elle est trop lourde pour que je lui fasse faire son rot sur mon épaule.
Bon pour le repos, une petite séance photos souvenirs dans un coin verdoyant. La belle se prête au jeu en faisant luire ses plus beaux atours, mise en confiance, elle me dévoile chacun de ses avantages.
Retour à la maison, je viens prendre ma douce moitié pour tester le duo.
Dès le début, je sens que ça va bien se passer, je ne sens même pas son poids, on a beau refaire sensiblement le même parcours, rien n'a changé.
Comme je sais qu'elle adore les accélérations, je lui en mets deux bonnes grandes louches, je la sens se pâmer à l'arrière, j'ai beau pencher dans les virages, elle ne dit jamais stop, là je parle de ma femme, plus de la moto.
La présence du passager ne change tellement rien à ma conduite que je finis par me retourner pour voir si elle est toujours là. Mais oui, et avec la banane en plus. Je lui donne 1 heure de plaisir, c'est dur de contenter tout le monde, moi, la moto, ma femme mais il semble que j'ai trouvé la bonne alchimie pour faire un truc à 3, sympa !
L'heure tourne et il va bientôt falloir la ramener à la concession, c'est dur la garde alternée. Que faire pour la garder ? Partir à l'étranger ? Elle a beau être fine, elle ne rentrera jamais dans mon coffre en Suisse, là je reparle de la moto, pas de ma femme.
Beau joueur, je la ramène au concessionnaire et je lui fais part de ma satisfaction, pas trop quand même, les négociations peuvent suivre et faut pas qu'il se sente arrivé, le petit gars. Bof, ouais, elle est pas mal.
Il me repropose la Fazer, pas têtu déjà, il faut que je lui montre qui mène la danse. Non ce sera pour demain, il est déjà 16h30, le soleil ne va pas tarder à se coucher, rendez vous demain à la même heure.
Nous allons rendre visite à la FZ6 Fazer S2 qui nous attend et je la prends entre 4 yeux. Toi, ma petite, d'homme à machine, je peux te dire que t'as intérêt à assurer demain, ta cousine a placé la barre très haute.
Les choses étant claires, elle rentre dans son paddock et moi à la maison pour vous conter cet essai qui ne serait pas complet si je ne vous donnais les appréciations de ma passagère :
Les + : ce que je vous ai signalé mais également la faible prise au vent à son niveau, faut dire que j'ai le dos large et l'absence d'appréhension, elle s'est vraiment bien sentie tout au long de l'essai.
Les - : Les cale-pieds sont trop hauts, la selle n'est confortable qu'un moment, les poignées passagers sont insaisissables (ce peut être un avantage pour nous messieurs, elles peuvent s'accrocher aux nôtres), le froid sur les pieds et les remontées de chaleur provenant du pot d'échappement (pourtant pas désagréable en cette saison). En résumé beaucoup de plaisir sur les performances moteur et cycle mais un confort limité pour le passager.
Bon on se retrouve demain pour la Fazer.
Qu'est ce que vous faites encore debout à me lire à cette heure ? Allez, zou, au lit !
Captain Did- cb50
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