Comparo : Streetfighter 848 – Brutale 920 – Speed Triple 1050

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Les rangs de la catégorie des roadsters sportifs à gros bras s’étoffent avec la nouvelle Ducati Streetfighter 848. Mais a-t-elle les épaules assez larges pour prendre la tête du gang ? C’est ce qu’on va voir face à deux cadors du genre, les Triumph Speed Triple 1050 et MV Agusta Brutale 920.

Nouvelle recrue au Fight Club


Moteur
Ducati 4/5 ; MV Agusta 3/5 ; Triumph 4/5

Le twin de la Ducati s’avère « très bien bridé et fait preuve d’une bonne santé. Dans la plus pure tradition Ducati, il affiche un caractère rugueux mais surtout rageur, qui pousse à tirer dedans plus que de raison.Il offre une puissance à l’arrivée maîtrisable et se met à tracter fort passé 6 000 tr/mn ». Chez la concurrente italienne, le moteur est « pêchu aux bas et mi-régimes, d’une souplesse irréprochable et secondé par un antipatinage de série, réglable sur 8 niveaux ». Le tout accompagné par une partition sonore digne des plus grands opéras. Et puis il y a l’anglaise, qui joue à l’élastique grâce à son « moteur disponible partout, tout le temps, qui fait office de lance-pierres XXL en sortie de courbe ».


Partie-cycle
Ducati 4/5 ; MV Agusta 3/5 ; Triumph 4/5

Très rigide, la Ducati « fait bien sentir que la balade n’est pas son fort ». « Elle se montre plus facile que son aînée 1098, mais demeure fatigante à emmener, nécessitant un léger temps d’adaptation à son train avant ainsi qu’un réel engagement au guidon ». Cependant, la récompense est à la hauteur des efforts, avec « une précision remarquable secondée d’une stabilité sans faille ». La Triumph, elle, est « hyper rassurante, donnant l’impression d’être soudée au sol. Elle s’emmène à l’instinct, et permet d’improviser avec une facilité impressionnante ». Bref, une moto d’une efficacité redoutable. Enfin, la Brutale est d’une agilité excellente. Ce qui peut déstabiliser, « son comportement plus nerveux qui ne laisse pas son pilote aussi serein ». Un comportement peut-être accentué par les Pirelli Angel ST plus routiers que sportifs dont était équipé notre modèle d’essai.

La Ducati Streetfighter 848 se veut plus facile que la 1098 mais tout de même fatigante

Vie à bord
Ducati 2/5 ; MV Agusta 3/5 ; Triumph 3/5

La Streetfighter ressemble à la 1098 du même nom, mais elle « gagne en agrément grâce à son guidon relevé de 20 mm. Une différence subtile mais très sensible, même si l’on est toujours (très) basculé sur l’avant ». On apprécie cependant « cette finesse du réservoir qui permet de bien bouger sur la machine ». La Triumph propose « une position de conduite optimale malgré des repose-pieds qui plient exagérément les jambes, une selle confortable et une finition supérieure à ses deux acolytes ». La MV enfin est le modèle d’entrée de gamme du modèle, ce qui ne l’empêche pas d’être « dotée d’un équipement de qualité, d’une belle finition et d’offrir la position de conduite la plus relax des trois ». Côté équipement nos trois roadsters sont similaires. Grosse fourche inversée et monobras pour tout le monde, compteur en partie digital (peu lisible chez Ducati, pas ergonomique chez MV Agusta et sans indicateur de rapport engagé chez Triumph). L’anglaise ne propose pas d’antipatinage, mais compense avec un ABS en option, inexistant chez les italiennes

La MV Agusta est vive, mais trop... brutale

Budget
Ducati 2/5 ; MV Agusta 3/5 ; Triumph 4/5

Plus abordables que leurs grandes sœurs, le ticket d’entrée demeure proche des 12 000 €. La Triumph est la plus abordable à 11 690 € (ABS + 600 €). La Brutale coûte 11 990 € et la Ducati Streetfighter offre ses services contre 12 490 €. Les italiennes sont également plus exigeantes à l’entretien, surtout la Ducati avec sa courroie de distribution.

La Triumph est la plus homogène, elle s'impose logiquement.

Verdict
Ducati 2e ; MV Agusta 3e ; Triumph 1ere.

« Grâce à leurs cylindrées atypiques et leurs architectures moteur, ces trois roadsters nous ont surpris par leur caractère en version française qui ne donnait pas envie de se mettre hors-la-loi au bout de 10 km, contrairement aux bombardiers de la catégorie qui supportent moins bien le bridage. Plus accessibles aussi bien d’un point de vue dynamique que financier, ces trois roadsters sportifs se montrent également plus à l’aise sur route que bon nombre de leurs déclinaisons plus haut de gamme (Streetfighter 1098 S, Speed Triple R, Brutale 1090 RR). »



Fiches techniques

Ducati Streetfighter 848
Bicylindre en L Testastretta, 2 ACT en tête, 4 soupapes par cylindre, 849 cm3, 132 ch à 10 000 tr/mn, 9,5 mkg à 9 500 tr/mn, boîte à 6 rapports, transmission par chaîne, cadre treillis tubulaire en acier, fourche inversée Ø 43 mm, mono-amortisseur, 2 disques AV étriers 4 pistons à fixation radiale, 1 disque AR étrier 2 pistons, 120/70 x 17 AV, 180/60 x 17 AR, 169 kg à sec, réservoir 16,5 l



MV Agusta Brutale 920
4-cylindres en ligne, 2 ACT en tête, 4 soupapes par cylindre, 921 cm3, 97 ch à 10 500 tr/mn, 9,5 mkg à 8 100 tr/mn, boîte à 6 rapports, transmission par chaîne, cadre treillis tubulaire en acier, fourche inversée Ø 50 mm, mono-amortisseur, 2 disques AV étriers 4 pistons à fixation radiale, 1 disque AR étrier 4 pistons, 120/70 x 17 AV, 180/55 x 17 AR, 183 kg à sec, réservoir 23 l



Triumph Speed Triple 1050
Trois-cylindres en ligne, 2 ACT en tête, 4 soupapes par cylindre, 1 050 cm3, 106 ch à 9 350 tr/mn, 10,2 mkg à 4 950 tr/mn, boîte à 6 rapports, transmission par chaîne, cadre double longeron tubulaire en aluminium, fourche inversée Ø 43 mm, mono-amortisseur, 2 disques AV étriers 4 pistons à fixation radiale, 1 disque AR étrier 2 pistons, 120/70 x 17 AV, 190/55 x 17 AR, 214 kg tous pleins faits, réservoir 17,5 l

je ne sais pas si ces trois motos sont comparables entre elles, tellement elles sont différentes et ce sera le cœur qui fait un choix entre elles

vert a écrit:je ne sais pas si ces trois motos sont comparables entre elles, tellement elles sont différentes et ce sera le cœur qui fait un choix entre elles

+1 !!!

La Ducati s'en sort bien pour une cylindré inférieur

Par contre il ya pleins d'erreur dans ce teste, Le DTC est de série sur la Ducati et non optionnel,

Il dise que sur la Triumph il n'y a pas d'indicateur de rapport engagé, sur les italienne non plus !!!

Et je ne comprends pas pourquoi tous les journalistes disent que le compteur est illisible sur la Ducati ?? Moi il est en face de ma tronche quand je roule !!! Et Esquiss qui a testé la SF848 a dit la même chose !!

DJ-SMD a écrit:Il dise que sur la Triumph il n'y a pas d'indicateur de rapport engagé...

C'est pourtant vrai malheureusement, et c'est dommage...

oui c'est vrai, mais ils disent ça comme-ci il y en avait sur les autres

alors que non

DJ-SMD a écrit:oui c'est vrai, mais ils disent ça comme-ci il y en avait sur les autres
alors que non

j'avou, y sont c*** sur ce coup là...

Pareil sur l'antipatinage tu verra

y manque la Tuono V4 APRC dans la catégorie roadstersportif

alors Merlin tu la prend en quel couleur ??

et pour le tuono il est au dessus de la catégorie, comme la SF1098S

DJ-SMD a écrit:La Ducati s'en sort bien pour une cylindré inférieur

Par contre il ya pleins d'erreur dans ce teste, Le DTC est de série sur la Ducati et non optionnel,

Il dise que sur la Triumph il n'y a pas d'indicateur de rapport engagé, sur les italienne non plus !!!

Et je ne comprends pas pourquoi tous les journalistes disent que le compteur est illisible sur la Ducati ?? Moi il est en face de ma tronche quand je roule !!! Et Esquiss qui a testé la SF848 a dit la même chose !!

+1 DJ ! Avec la tête dans le guidon et les appuis assez bas sur le SF848, tu le vois bien le compteur !

DJ-SMD a écrit:alors Merlin tu la prend en quel couleur ??

rose bonbon avez des stickers hello kity

noir, le jaune Aprilia j'ai du mal

oki oki cool alors , félicitation